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	L'entreprise et ses 4 salariés (dont cédant) recherche co-gérant ou repreneur de l'ensemble de la structure : chantier composé d'un beau magasin de 300m² franchisé Bigship (accastillage, pêche, kayak, plongée, électronique marine...), Atelier, hall expo, deux ascenseurs à bateaux situés dans le port de Dieppe. Beau fichier clients (activité créée en 1980). CA : 1.200.000€. Activité commerciale de vente et d'entretien de bateaux, moteurs, remorques. Concessionnaire de grandes marques : Zodiac, Jeanneau, Yamaha... Contacter Nicolas : 06 80 88 96 23

Abécédaire nautique

Voici quelques noms qui ont marqués le nautisme, quelques termes indispensables pour vos loisirs nautiques. Vous trouverez ci-dessous quelques aspects techniques qu'un plaisancier est amené à rencontrer dès ses premières heures de navigation. Les petits pièges & petits tracas d'heureux propriétaires de bateaux sont ici évoqués pour vous éclairer car, qui veut aller loin, ménage sa monture !

A comme Ancre :

Obligatoire à bord de tous bateaux immatriculés, elle fait partie du mouillage. Le mouillage est formé d'un cordage prolongé de quelques mètres de chaîne pour alourdir l'ancre afin qu'elle puisse croché les fonds. Le poids & le type du mouillage varie selon le navire :

- Choisir une ancre adaptée à son bateau :

- Chaîne diamètre 8 :    longueur égale à la longueur du bateau.

- Cordage :    trois fois la longueur du bateau  ( tenir compte des fonds rencontrés ) .

A comme Amer :

On appelle ainsi des repères particuliers à terre, visibles depuis la mer comme le clocher d'une église ou la cheminée d'une usine...

A comme Anémomètre :

Instrument utilisé pour mesurer la vitesse du vent dans différentes unités : Noeuds, Kilomètres par heure, Beaufort...

A comme Anneau de ski :

Anneau d'étrave, placé sur le devant du bateau afin de faciliter sa remontée sur remorque à l'aide d'un treuil. Anneau de ski fixé sur le tableau arrière du bateau pour pratiquer divers sports nautiques tractés comme le wayboard, le ski nautique et les divers engins gonflables.

A comme Antifouling :

Appelé aussi peinture anti-salissure, l'antifouling est un revêtement que l'on applique au début de chaque saison, sur des carènes restant plusieurs semaines, voir l'année complète, sur l'eau. Comme sa dénomination l'indique, ce revêtement qui s'applique jusqu'à la ligne de flottaison, évite aux salissures (biologique &  ) de s'accumuler sur la carène et de détériorer le gel-coat. Malgré de gros progrès réalisés par les fabriquants, la peinture anti-salissure est aujourd'hui encore, considérée comme un polluant. Peinture souvent à l'aspect mat et aux couleurs instables, l'antifouling se classe en général, en deux catégories :

Les antifouling érodables :

- Principe : L'application d'une peinture érodable se fait souvent en deux couches successives. La surface de cet anti-adhérent reste toujours active, puisqu'elle subit une érosion régulière, empêchant toute adhérence possible des salissures marines. L'antifouling érodable est certainement le plus efficace des produits anti-salissures. Il évite l'accumulation des couches successives, année après année.

- Utilisation : Sa surface poreuse diminue 'la glisse' de la carène et augmente donc légèrement la consommation de carburant. Idéal pour des coques à déplacement ou semi planante (pêche promenade par exemple). Ce type de peinture s'élimine trop rapidement sur des coques rapides (usure prématurée de la surface active). Sa fabrication plus complexe que l'antifouling à matrice dure, s'en ressent sur son prix de vente.

Les antifouling à matrice dure :

- Principe : Comme son appellation l'indique, sa surface est plus dure et plus lisse. Une application par saison est nécessaire (accumulation des couches d'année en année). Il existe différentes formulations pour répondre au mieux à la demande ; formules 'vacances', efficaces quelques mois seulement, formules aux Teflon® pour favoriser la glisse et augmenter le pouvoir anti-adhérent, formules hautes technologies, applicables même au pistolet, et formant une couche fine et lisse, efficace toute la saison.

- Utilisation : Adapté à des carènes rapides, voulant diminuer la consommation de carburant ou bien favoriser la glisse : coques en V, voiliers, bateaux rapides, compétitions, régatiers...

A comme Amplitude :

Différence de hauteur d'eau entre la pleine mer & la basse mer (ou vice versa). Appelé aussi marnage.

A comme Aviron :

L'aviron traditionnel est souvent fabriqué en pin. Plus long que la pagaie, il permet de godillé et constitue un élément obligatoire du matériel de sécurité d'un navire de plaisance.

B comme Bôme :

La bôme est la partie horizontale du mat d'un voilier.

B comme Bossoir :

Deux bras pivotants avec palans et poulies, les bossoirs sont présent sur les unités importantes. Ils sont utilisés pour remonter ou mettre à l'eau l'annexe de bord.

B comme Boussole :

Nommé 'compas', la boussole doit être homologué marine marchande et être adaptée au type du navire (compas de cloison, compas sur étrier, compas de relèvement...). Le compas sert à indiquer la direction du nord. Sa lecture est directe, mais varie selon le type de rose :

- rose plate : lecture aiguille au fond.       - rose conique : lecture aiguille devant.

(certains modèles permettent les deux lectures à la fois)

B comme Bâbord :

Tout ce qui se trouve à gauche du navire (en regardant vers l'avant du bateau ). Pour la droite, on utilise Tribord. Un procédé mnémotechnique permet de ne plus les confondre : Le mot batterie. Bâ est à gauche du mot, Tri à droite (bâ-tri) !

B comme Barographe :

Baromètre graphique traditionnel

B comme Baromètre :

Le Baromètre est obligatoire à bord des navires de plaisance dès la quatrième catégorie. Il indique au navigateur l'évolution de la pression atmosphérique afin de prévenir les changements météorologiques rapides. 

B comme Beaufort :

L'échelle de Beaufort

B comme Bout :

Cordage marin.

C comme Cadène :

Souvent montée sur l'étrave des bateaux transportables sur remorque, la cadène inox existe en de nombreuse dimensions. Deux formes principales présentent sur le marché : la cadène demi-ronde (voir illustration), et la cadène triangulaire.

C comme Camarat :

Situé non loin de Saint Tropez, le Cap Camarat est dominé par son phare (129,80 mètres : l'un des plus haut de France par rapport au niveau de la mer), prête son nom à la célèbre gamme Open du constructeur Français Jeanneau.

C comme Cameron :

James Cameron (1954), réalisateur talentueux au cinéma & véritable passionné de plongée sous-marine, attrape dès l'âge de 15 ans, le virus du cinéma en regardant le film de Stanley Kubrick '2001 L'Odyssée de l'espace'. Sa carrière exceptionnelle a pour apogée 'Abyss', l'un des film culte de Cameron. Après son film Titanic, il s'attaque au Bismarck, épave dans l'atlantique nord, en repartant six semaines pour une expédition sous-marine qui lui permettra de rapporter des images aussi surprenantes qu'émouvantes. De celles-ci, le cinéaste commentera : "Elles réunissent tout ce qui me fascine, le cinéma, la plongée sous-marine, la science, la technologie & l'histoire."

C comme Cap :

Le cap est la direction de l'axe du bateau par rapport au Nord vrai (Cv), au Nord magnétique (Cm) ou bien du Nord compas (Cm). On passe d'un cap à l'autre à l'aide de 'd' la déviation (du compas) et de 'D' la Déclinaison (donnée par la carte). Attention à ne pas confondre le Cap avec la Route (voir à R comme...).

C comme Carénage :

Sous se terme, se cache les méthodes d'entretien des coques immergées plusieurs semaines consécutives : application de revêtements époxydique préventifs, passage au nettoyeur haute pression, application de peintures anti-salissures (antifouling), contrôles de l'état du stratifié, état d'usure des anodes (électrolyse), etc...

C comme Catégorie :

Votre permis bateau, l'homologation de votre coque et le type de matériel de sécurité embarqué à bord, vous permettent de vous éloigner différemment des côtes et du port fréquenté. Ces trois paramètres vous font appartenir à une catégorie de navigation bien précise :  

Catégories de conception Européenne (directive 94/25/CE):

Catégorie D : Navigation en eaux intérieures. Vagues inférieures ou égales à 0,5 m.

Catégorie C : Navigation en mer à moins de 20 Milles (selon permis & matériel de sécurité présent à bord). Vagues inférieures ou égales à 2 m.

Catégorie B : Navigation au large. Vagues inférieures ou égales à 4m.

Catégorie A : Navigation en haute mer. Vagues supérieures à 4m.

Catégories de navigation Française :

Côtier :

Tout navire de plaisance de plus de 5 mètres : jusqu'à 6 milles d'un port (suivant permis possédé).

Tout navire de plaisance inférieur à 5 mètres : jusqu'à 5 milles d'un port (longueur coque inscrite sur carte de navigation ou acte de Francisation).

Hauturier :

Navigation libre de distance selon météo, permis détenus et matériel embarqué à bord.

C comme Cloche :                   

C comme Compas :

Le compas, élément indispensable en mer, permet de lire les quatre points cardinaux. Il doit être homologué marine marchande et être adaptée au type du navire (compas de cloison, compas sur étrier, compas de relèvement...). Le compas indique le cap suivi par le navire pour ce situé sur quatre points cardinaux. Le compas de relèvement permet grâce à sa visée, de faire des relèvements de repères visibles en mer. Le compas de bateau est formé d'une rose graduée suspendue, enfermée dans un globe de verre rempli d'un liquide transparent, du Cardane, permettant ainsi une lecture plus linéaire, exempte de toutes vibrations et variations rapides. La lecture est directe, mais varie selon le type de rose équipant le compas. Le choix du type de lecture se fait par habitude de l'utilisateur mais aussi selon l'emplacement du compas sur le poste de pilotage ; la rose conique dont l'aiguille de lecture est placée devant, reste mieux adaptée pour une lecture en hauteur du compas. Avec l'aiguille placée à l'arrière, la rose plate propose la lecture au fond, plus facile à interpréter en navigation. Certains compas de bateaux disposent d'une rose de lecture qui permet les deux lectures à la fois, aiguilles au fond et devant.

        - rose conique : lecture aiguille devant.      - rose plate : lecture aiguille au fond.

(certains modèles permettent les deux lectures à la fois).

C comme Compas pointes sèches :

Instrument en inox ou laiton poli, le compas pointes sèches sert à relever les coordonnées de points sur une carte.

C comme Coordonnées :

Indication numérique servant à repérer la position d'un point sur une carte. En mer, la position d'un navire est souvent représentée par une Latitude (distance sur le globe par rapport à l'équateur), et une Longitude (distance entre le méridien d'un point sur le globe et le méridien de référence 'Greenwich'). Ces coordonnées sont également calculés par les positionneurs par satellites. Elles sont composées de degrés et de minutes, par exemple : 49°54',600 Nord et 001°06',444 Est sont les coordonnées (au format géodésique mondial WGS84) de la position de notre magasin DIEPPE NAUTIC !

C comme Cordage :

Il fait partie du mouillage & est obligatoire à bord de tous bateaux immatriculés. La ligne de survie peut être flottante, à l'inverse de la ligne de mouillage ! Pour répondre aux nombreuses applications (amarres, mouillage, rappel...) il existe un grand choix de drisse, bout, pour chaque application sur le bateau (voilure, mouillage...).

C comme Cousteau :

Jacques-Yves Cousteau (1910-1997), celui qui passait pour le Français le plus célèbre à l'étranger, plus communément appelé 'commandant Cousteau', fut celui qui fit découvrir le monde sous marin aux hommes. Sa passion pour la mer et ses périples sur les océans, en ont fait un personnage emblématique. De fabuleux reportages tournés par son équipe resteront longtemps dans nos mémoires, comme 'le monde du silence', constituant les premières images couleurs du milieu sous marin ! A bord de son célèbre dragueur de mine modifié 'Le Calypso', équipé de matériel de recherche scientifique, d'équipement de plongé, de plusieurs Zodiac pour ses plongeurs, l'homme au bonnet rouge à marqué à jamais le domaine maritime. Précurseur dans bien des domaines, il avait compris que cet écosystème si fragile était vital pour l'humanité et devait être préservé. Jamais un marin n'avait autant fait partager sa passion et bon nombre d'innovation porteront sa marque : le scaphandre autonome en 1943, ses cloches d'exploration plongeantes, son navire équipé de turbo voiles L'Alcyone et aussi son village assemblé sur les fonds de la mer rouge 'Précontinent II' ! (J-Y Cousteau  1910-1997)

D comme dame de nage :

En métal ou en polyamide, la dame de nage permet d'utiliser l'aviron ou les pagaies sur le bateau. Souvent installé sur les bordés ou sur le tableau arrière pour godiller, la dame de nage amovible vient se loger dans son support encastré.

D comme davier :

Installé sur le nez du bateau, le davier, équipé d'un galet (Rhéa), permet de remonter l'ancre plus facilement, sans que le cordage et la chaîne ne viennent abîmer le rebord (liston) de la coque.  

D comme déjauger :

Déjauger ! Terme désignant l'instant où la carène, arrivée à une certaine vitesse, se pose sur l'eau pour glisser (coques semi planantes ). Certaines carènes, ne déjaugent pas (quelque soit la puissance moteur), mais elles 'poussent' l'eau (comme les coques à déplacement). Déjaugeage : phase transitoire durant laquelle le bateau commence à glisser sur l'eau.

D comme drisse : bout, cordage spécifique à la voilure d'un bateau.

D comme degré :

Utilisé pour relever des positions (latitude / longitude), des gisements, des caps sur le compas, le degré est la 360ème partie du tour de la terre au niveau de l'équateur (111 Kms environ ). Le degré se divise en 60 minutes, elles mêmes divisées en fractions de minutes.

E comme électronique marine :

    Cette demination désigne l'ensemble de l'appareillage électronique présent sur les bateaux, véritables aides à la navigation, pou la sécurité, le confort & le fonctionnel. La radio VHF pour garder le contact radio avec le port & tous les navires. Le Sondeur pour visualiser les fonds marin et repérer les épaves, les ridins & sonner pour prévenir lors du passage de bancs de poissons. Le positionneur par satellites, appelé aussi GPS, permet de revenir sur un point précis (épave, entrée du port...) et de connaître sa vitesse moyenne, sa position dans différents formats, l'heure d'arrivée à un point etc... Le Radar, qui fait apparaître sur son écran les côtes, les navires, les bouées, tous les échos fixes & mobiles situés autour du navire. il indique la distance et la direction de chaque échos présent à l'écran. Le Pilote automatique tient la barre quand vous le souhaitez & maintien le cap du bateau. Couplé au positionneur, il permet au navire équipé de maintenir le cap vers un point précis, même en présence de vent et de courant.

E comme Enrouleur :

L'enrouleur de foc permet d'adapter la surface du génois à la force du vent sans quitter le cockpit. L'enrouleur se compose de trois éléments : le profil sur lequel s'enroule la voile, le tambour (voir illustration) qui entraîne le profil en rotation dès que l'on tire sur l'écoute de génois ou sur la drisse, l'émerillon qui maintient la drisse dans sa position initiale pendant la rotation du profil.

E comme Erre :

C'est la vitesse que conserve le bateau ( lorsque l'on coupe les gaz du moteur par exemple ) par rapport à l'eau.

E comme Etale :

Période courte pendant laquelle la mer ne monte & ne descend pratiquement plus : étale de basse mer ou bien étale de pleine mer.

E comme Epissoir :

L'épissoir est un outil pointu servant à écarter les mails des cordages toronnés pour réaliser des épissures.

E comme Equinoxes :

Marées exceptionnelles de très forte amplitude (coefficient supérieur à 100)  comme le 21 mars & le 23 septembre.

E comme Electrolyse :

Les métaux sont eux aussi attaqués par la mer. Une immersion de quelques semaines suffit parfois à trouer ces matériaux. Sans protection aucune, il finissent par rougir et s'effritent : c'est l'électrolyse. Pour palier ce fâcheux phénomène électrique, les motoristes utilisent des anodes. Constituées de métaux plus tendres, elles vont subir l'électrolyse, à la place du bloc moteur ou de l'hélice ! 

E comme Emerillon :

Elément servant sur la ligne de mouillage du navire ou sur un corps-mort, afin d'éviter que la ligne se torsade et face des noeuds.

F comme Filière :

La filière de hauban.

F comme Feux de navigation :

F comme Flot :

Nommé aussi flux, c'est la marée montante. La marée descendante, est nommée reflux ou bien jusant.

F comme Flotteur :

Le flotteur est l'élément principal d'un bateau pneumatique, véritable réserve de flottabilité du 'Zodiac'. Les flotteurs sont souvent cloisonnés afin de pouvoir compartimenté les réserves d'air et augmenter la sécurité. Les différents flotteurs peuvent être équipés de planchers (gonflables ou rigides) pour les bateaux pneumatiques classiques, ou bien être rapportés sur des coques (par collage ou glissière) pour les versions semi rigides.

F comme Fusées de détresse :

Il s'agit d'un kit de 3 feux à main obligatoire dans le matériel de sécurité des navires de plaisance et qui sert à signaler sa détresse en mer, lorsqu'un évènement met les occupants du navire en danger de mort. Une fois déclenchée, la fusée à main brûle à 15 000 candella pendant environ 60 secondes, la fusée parachute envoie une boule de 30 000 candella dans le ciel pendant 40 secondes et le fumigène envoi une épaisse fumée orange pendant 3 minutes. La présence et le nombre de ces éléments est défini par la catégorie de navigation du navire.

G comme Gaffe :

La gaffe permet de saisir ou bien de repousser les obstacles pendant une manoeuvre par exemple. Formée d'un long manche fixe ou télescopique ( en bois, aluminium ou composite) et d'un croc à son extrémité, la gaffe est obligatoire et constitue un élément du matériel de sécurité des navires de plaisance.

G comme Garcette :

La garcette est un petit cordage 8 tresses souple & souvent en nylon de 2 à 4 mm.

G comme Girouette :

Elle indique la direction du vent au navigateur.

G comme Guindeau :

Positionné sur le puit à chaîne & faisant face au davier, ce puissant moteur électrique remonte le mouillage (ancre, chaîne & cordage) en entraînant un barbotin qui accroche cordage et maillons de chaîne. Le guindeau se déclenche à l'aide de contacteurs à pieds situés sur le pont avant, ou bien par commande. Indispensable sur de grosses unités, on le retrouve aujourd'hui sur des bateaux de moins de 6 mètres, pour le confort de chacun. Le guindeau peut en plus être équipé d'une poupée pour la remontée d'éléments supplémentaires à la ligne de mouillage. La pose d'un guindeau doit d'être réalisé par un installateur compétent, tant pour la solidité de sa fixation sur le pont avant du navire, que pour son câblage électrique, car le guindeau est un gros consommateur d'énergie et doit être alimenté par du câble batterie d'une section adaptée à sa consommation, et protégé par un disjoncteur correctement calibré.

G comme GPS :

Positionneur par satellites mondial, le GPS (Global Positioning System) est devenu en quelques année, indispensable à tous navigateurs ! En effet, il est capable de vous conduire précisément ( 5 à 10 m) vers une bouée de régate, un lieu de plongée, un coin de pêche ou bien encore, vers les jetées du port, et ce même de nuit et par tous temps ! Versions fixe, portable, traceur ou cartographie, écran vidéo ou LCD, le GPS connaît un succès foudroyant.

G comme Grappin :

Ancre formée de quatre pelles tulipées repliables. Le grappin est utilisé sur les embarcations légères comme les bateaux pneumatiques ou bien en seconde ligne de mouillage sur les unités plus importantes.

G comme Groupe froid :

Réfrigérateur de bord, le groupe froid fonctionne aussi bien au port qu'en pleine mer, car il est alimenté par le réseau 12 volts du bateau, possédant en général au moins deux batteries de fort ampérage. La pose d'un groupe froid doit d'être réalisé par un installateur compétent, tant pour le système choisi (compresseur / absorption) que pour son branchement, car le groupe froid est gros consommateur d'énergie.

H comme Harnais :

Le harnais est désormais obligatoire à bord des bateaux de plaisances (voile et moteur).                               

H comme Hélice :

Il existe en effet un choix conséquent d'hélice pour répondre au mieux aux différentes carènes présentent sur le marché. Inclinaison des pâles de l'hélice,  diamètre de celle-ci, hélice alu, hélice inox, pas à gauche, pas à droite, 3 ou 4 pâles, voici des paramètres qui modifient grandement le comportement & les performances de votre bateau ! Le  sous régime entraîne une usure prématurée de votre moteur & une sur consommation ! Le compte tours permet de vérifier que l'hélice est adaptée à l'ensemble (bateau / moteur). Encore faut-il connaître les données constructeurs :

- plage de régime devant atteindre un moteur hors-bord 2 temps : 5000 à 5500 Tours.

- plage de régime devant atteindre un moteur hors-bord 4 temps : 5500 à 6000 Tours.

- plage de régime devant atteindre un moteur in-bord 4 temps essence : 5000 à 5500 Tours.

- plage de régime devant atteindre un moteur in-bord diesel : 3600 à 4600 Tours (selon modèle & données constructeurs).

H comme hérétique :

L'hérétique est le nom du bateau pneumatique sur lequel embarquât le médecin Alain Bombard, alors âgé de 27 ans, le 25 mai 1952, sur les rives de Monaco, pour devenir le symbolique 'naufragé volontaire'. Plus de Cinquante trois jours plus tard, après un départ du port de Fontvieille, une halte aux Baléares et la traversée de l'Atlantique, il prouvera la véracité de ses estimations sur la survie en mer. Dérivant à l'aide d'une voile de fortune, il subira plusieurs tempêtes, sera attaqué par des requins & connaîtra faim & soif. Amaigri de 25 Kilos, il survivra pour prouver ses convictions. Une grande marque de bateaux pneumatiques Français, porte aujourd'hui son nom.

H comme hivernage :

Opération d'entretien annuelle permettant de lutter contre l'usure prématurée des éléments  (bateau/moteur/remorque/accessoires...) ayant subit les agressions maritimes (sel, électrolyse, salissures, humidité...) et précédant une période de nom utilisation.

H comme houle :

Phénomène naturel d'ondulation de la surface de la mer : < 2m : petite houle     2 à 4m : modérée    > 4m : grande

H comme house-boat :

Comme son nom l'indique en Anglais (maison / bateau), le House-boat est un navire touristique utilisé sur les canaux, les lacs et les fleuves, à fond plat, équipé d'une cabine habitable : trawler.

H comme hublot :

Fenêtre cylindrique hermétique présente sur le fuselage des avions ou bien la carène des navires. Le hublot doit son appellation au mot Normand houle (trou). Le hublot décoratif (hublot miroir) est à la mode, comme de nombreux éléments marins (chanvre, cloche, barre à roue...).

H comme hydrolyse :

Réaction de certains composés chimique au contact de l'eau, augmentant de volume en se décomposant.            (voir osmose plus bas)

H comme hygromètre :

Souvent présent à bord des bateaux, il permet de mesurer l'humidité relative dans l'air, sur une échelle graduée de 0 à 100%. Il aide à veiller que l'air à l'intérieur d'un local soit sain, en mesurant l'hygrométrie. L'hygromètre polytherm® utilise une fibre synthétique hygroscopique comme élément de mesure. Celle-ci permet des mesures correcte même avec des températures élevées. Certains modèles utilisent un assemblage de cheveux humain (sa longueur varie suivant le taux d'humidité dans l'air et est amplifié mécaniquement) et peuvent s'utiliser à des températures comprises entre -35°C et +65°C.

I comme inox :

Reconnu pour ses qualités anti-oxydante, l'inox marine intitulé 316L est fortement utilisé pour toutes les visseries, balcons, mains courantes sur les bateaux. Mais contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'inox composé de chrome, de nickel et de molybdène, reste un métal plus fragile mécaniquement que l'acier. Alors, pour la chaîne et l'ancre de votre bateau, il vaut mieux jouer la carte de la solidité que celle de l'esthétisme.

I comme insubmersible :

Certains constructeurs de bateaux de plaisance, réussissent à homologuer leurs unités dans la catégorie des navires insubmersibles. Un procédé de fabrication couramment utilisé sur les canots de Sauvetage en mer, pour leur permettent d'affronter le mauvais temps, sans risquer d'importante voie d'eau, avec leur double coque moussée, et sans craindre un retournement ( fatal à tous navires ), grâce à des carènes lestées et des superstructures étanches, qui ramènent toujours ce type d'embarcations à flotter sur leurs coques ! La mousse de polyuréthane injectée dans certains bateaux de plaisance, permet une insonorisation parfaite de la coque, augmente la flottabilité de l'ensemble & limite les entrées d'eau en cas d'impactes sur la carène. Mais si en plus, l'homologation insubmersible est attribuée, ces bateaux se voient exemptés du coûteux & encombrant radeau de survie ! Toute la réputation de certains bateaux est là : California, Ultramar, Boston Whaler...

J comme jauge :

Volume du navire mesuré en tonneaux (ne pas confondre avec le tonnage)

J comme jet :

Le Jet ski, entendez par là 'moto marine', connaît un succès croissant sur nos côtes. Ces véhicules nautiques à moteur doivent être immatriculés auprès d'un quartier des affaires Maritimes (carte bleue de circulation). Ils ne sont autorisés qu'à naviguer de jour, à une distance de deux milles des côtes pour les jets assis, & un mille maximum pour les jets à bras.

J comme journal de bord :

Il est obligatoire, même en plaisance, de tenir à jour un journal de bord, pour les bateaux naviguant en 1ère, 2ème & 3ème catégorie. Sur ce livre de bord doit être inscrit les événements survenant chaque jour à bord, avec mention des heures (locales en navigation côtière) et UTC en navigation hauturière.

K comme  : Kayak

L comme Latitude & Longitude :

Sur le globe terrestre, on utilise des coordonnées (en degrés & minutes) relevées sur des arcs de cercle dont l'angle part du centre de la terre. La Latitude ( de 0° à 90° ) est la distance d'un endroit sur le globe par rapport à l'équateur (mesure perpendiculaire à l'équateur : en utilisant le méridien de cet endroit). La longitude ( de 0° à 180° ) est la distance (parallèle à l'équateur) entre le méridien d'un point sur le globe et le méridien de Greenwich (méridien de référence). Les méridiens 180° Est & Ouest représentent "l'anti-méridien".

Sur la carte, les latitudes sont les lignes verticales (perpendiculaires à l'équateur), les longitudes sont les lignes horizontales (parallèles à l'équateur)

M comme Manille :

Une manille inox (voir illustration).

M comme Mille :

Le Mille marin ( 1852 mètres ) est souvent confondu avec l'unité de mesure terrestre Anglaise, le "Mile" ( 1609 mètres ).

M comme Marnage :

C'est la différence de hauteur entre la basse mer et la pleine mer. On la nomme aussi amplitude.

M comme Météo marine :

Elément indispensable à connaître avant de prendre la mer, la météo marine est en autre accessible en composant le numéro de téléphone suivant en terminant avec les deux chiffres du département à consulter : 0 892 68 08 XX. (Bulletins bord de mer, côte & plage). Par Internet : http:www.meteo.fr/marine

M comme Mousqueton :

En milieu marin, le mousqueton est souvent fabriqué en inox ou en acier galvanisé. Pour constituer facilement sa ligne de mouillage, le mousqueton prend souvent place, pour relié l'ancre à la chaine.

N comme Noeud :

Le Noeud est l'unité de vitesse sur l'eau. Dans un port par exemple, la vitesse est souvent limité à 5 noeuds. Equivalant à un mille à l'heure, cette unité permet de dire qu'un navire filant à 15 noeuds, parcourt 15 Milles en une heure ! ( Pourtant, il ne faut pas dire : je fais du 15 noeuds à l'heure ! , mais je fais du 15 noeuds ! )

O comme OMC :

Ralph Evinrude, puis Charles D. Strang, son chacun leur tour président d'OMC, un géant de l'industrie motonautique américaine, regroupant motoristes (Johnson, Evinrude, OMC...) et constructeurs de bateaux (Four Winns, Sunbird, Stratos, Loewe, Bramco, Chris Craft...). Depuis les années trente, OMC est à l'origine de bien des brevets dont le moteur hors-bord (le hors bord V8 entre autre). Mais OMC s'effondre en décembre 2000. Les marques du groupe sont aujourd'hui gérées par le géant Bombardier.  

O comme Osmose :

Réaction physique indésirable des carènes en polyester longtemps immergées, nécessitant une mise à sec de plusieurs mois et d'un rigoureux traitement.

Souvent considérée comme une 'maladie' , l'Osmose n'en reste pas moins un phénomène de vieillissement presque 'normal' du polyester continuellement exposé à l'humidité. Comme l'acier & les alliages qui sont  attaqués par l'électrolyse lorsqu'ils sont sur l'eau, comme le bois qui tend à s'imprégner d'eau et finit par moisir, les matériaux polyester, auparavant considérés comme inaltérables, réagissent eux aussi aux terribles agressions de l'eau ! Mais de tous ces matériaux détériorés par l'humidité, le polyester reste tout de même le problème le plus facile à enrayer. En effet, depuis 1984, date à laquelle l'Osmose à été identifiée (et notamment grâce aux difficultés rencontré par les chantiers Bénéteau), plusieurs traitements parfaitement adaptés ont vu le jour.

Définition des chimistes : Osmose, phénomène physique entre deux liquides de concentration différente séparés par un isolant poreux, tendant à égaliser la pression de part et d'autre de l'isolant.

En clair, une coque polyester est constituée d'une peau, le gel-coat (résine étanche), et d'une armature en stratifié composé de tissus de verre (mat, roving) imprégné de résine. Pendant la fabrication du 'squelette' du bateau, ces différents matériaux, à base d'acide & d'alcool, passent de l'état liquide à l'état solide (c'est la polymérisation). Mais d'inévitables résidus d'acide, d'alcool ou d'impuretés, contenus naturellement dans la résine, restent à l'état liquide, prisonniers dans le stratifié solidifié de la coque. Après quelques années d'immersion de la coque, l'eau (liquide de faible concentration) traverse progressivement le gel-coat devenu plus ou moins poreux au fil du temps, et rentre en contacte avec ces minuscules résidus liquides (de forte concentration) contenus dans le stratifié. Se produit alors l'hydrolyse : Les résidus augmentent de volume au contact de l'humidité, en se transformant en acide acétique. Si le gel-coat est de bonne qualité (bateaux actuels), non poreux, non fissuré, l'acide ne peut le traverser ; le cloquage du gel-coat à lieu. Ce qui n'arrivera pas sur un gel-coat ayant perdu ses propriétés imperméables (plus fréquent sur des coques des années 70), qui laissera ressortir le liquide acétique. Celui-ci est souvent identifié par son aspect légèrement huileux et son odeur de vinaigre et de glycol. Dans les deux cas, le phénomène d'hydrolyse se produit. Il faut savoir que l'osmose se développe lentement. Un contrôle du taux d'humidité de la carène une fois par an est préconisé (testeur Sovereign, Tramex pour le taux d'humidité, papier tournesol pour le PH) avec une vigilance toute particulière pour des coques immergées en eau chaude, peu ou pas salée, car la densité de l'eau y est plus faible qu'en eau de mer (augmentation du risque d'osmose). Mais attention aux conclusions hâtives : des peintures solvantées mal appliquées (délais de sur couchage non respecté par exemple) ou tout simplement incompatibles entre elles, peuvent  entraîner des réactions chimique allant jusqu'au cloquage !

Le traitement : Mise à sec sur ber. Pelage au rabot de la peau du bateau (gel-coat). Sablage du stratifié. Nettoyage haute pression du stratifié. Séchage de la carène  plusieurs mois. Mesures du taux d'humidité (espacées dans le temps). Lavage haute pression du stratifié. Séchage. Application précise d'une couche de résine époxy sans solvant si le taud d'humidité de la coque est de 5% maximum. Application mastic époxydique. Ponçage de finition. Application de 4 couches de résine époxy. Application d'une couche de revêtement époxydique formant une barrière isolante. Application d'une peinture anti-salissure à matrice dure. Remise à l'eau.                 ( N'hésitez pas à nous consulter )    

P comme  Package :

La formule commerciale 'Package' apparaît en 1984 avec J. Orin Edson, propriétaire d'un des plus important constructeurs de bateaux, Bayliner, qui rachète cette année là, la compagnie exploitant les moteurs hors-bord Chrisler, pour développer six modèles de moteurs hors-bord, sous la nouvelle marque 'Force'. Il propose ainsi à sa clientèle d'acheter un ensemble composé d'un bateau, d'un moteur et d'une remorque 'Escort' (filiale du groupe). Orin devient alors le premier fabricant mondial et se voit racheté par le groupe Brunswick. La formule Package est aujourd'hui présente dans la plupart des tarifs des constructeurs motonautiques et des motoristes mondiaux.

P comme  Pare battage :

Appelé aussi défense, le pare-battage est une bouée de forme allongée ou sphérique servant à protéger votre bateau lors d'abordage. Il évite bien souvent les dégradations dues aux chocs des bateaux les uns avec les autres, dans les ports de plaisance.

P comme  Permis bateau :

Il existe actuellement trois permis mer et un permis fluvial, pour les navires de plaisance Français :

- la carte mer : navigation de jour à moins de 5 milles d'un port (selon matériel de sécurité embarqué) avec une puissance moteur n'excédant pas 50cv. L'âge minimum requis est de 16 ans pour son obtention.

- Le permis Côtier : navigation à moins de 5 milles d'un port (selon matériel de sécurité embarqué) avec une puissance moteur illimitée.

- Le permis Hauturier : navigation toutes distances (selon matériel de sécurité embarqué & catégorie de conception du navire) de jour comme de nuit, sans limitation de jauge et de puissance moteur.

- Le permis S : navigation sur plan d'eau, lacs & fleuves. Les trois permis mer autorisent la navigation fluvial (avec à bord le règlement particulier de police du lieu fréquenté)

P comme  Poulie :

Formée d'un réas en résine acétate, de roulements, de parties en inox et d'un corps en nylon chargé verre, la poulie existe sous divers formes, pour répondre à toutes les applications possibles : poulie violon à émerillon, à mousqueton, à manille, poulie simple, double ou triple réas...

P comme  Pyrotechnie :

L'ensemble des systèmes de détresses obligatoires à bord des navires, selon leurs catégories de navigation : feux à main, fumigènes, fusées de détresse...

P comme  Poupe :

La Poupe est la partie arrière du navire ( inversement à la Proue). Le feu de Poupe, visible que de derrière la nuit.

Q comme Quadrant :

Les quatre parties : Nord, Est, Sud, Ouest. Les quadrants sont utilisés par le système de balisage cardinal, pour les obstacles en mer.

R comme radar :

Le radar permet la navigation sans visibilité, en détectant les côtes, les obstacles à la navigation, les bouées etc... L'antenne, appelé Radome ou Râteau, transmet sa détection au moniteur qui représente les différents échos (mobiles & fixes) sur la surface de l'eau, autour du navire toujours situé au centre de l'écran.

R comme radeau de survie :

Obligatoire à bord des bateaux équipés en catégorie de navigation hauturière à plus de 6 milles d'un abri, le radeau de survie est un des éléments clé du matériel de sécurité Français en mer. D'une durée de vie limitée (15 ans maxi), il est soumis à de sérieuses révisions tous les trois ans, puis à partir de sa douzième année, tous les ans, où ses différents éléments sont vérifiés ou remplacés (bouteilles, pyrotechnie...). Ce type de matériel doit absolument être adapté au type de navigation pratiquée et au nombre de passagers embarqués à bord. Le radeau de survie existe en version sac, pour un stockage facile à l'intérieur, ou bien en version coque polyester dite container, pour un stockage en extérieur. Un sac complémentaire de survie doit être présent à bord, si le navigateur estime que les secours ne puisse intervenir dans les moins de 24 heures.

R comme rapporteur :

Règle en matière plastique appelée également règle Cras, utilisée pour tracer sa route sur les cartes papiers.

R comme réflecteur radar :

Obligatoire à bord des bateaux des la quatrième catégorie, le réflecteur radar existe aujourd'hui sous différente forme : losange pliable en aluminium, tubulaire et même gonflable ! Il réfléchi les ondes radars afin d'augmenter l'écho du navire équipé d'un réflecteur. Ainsi, même un petit bateau est assuré d'apparaître sur l'écran des radars aux alentours.

R comme remorque :

Indispensable sur la route, la remorque porte bateau doit parfaitement être adaptée au type de carène et au poids de l'ensemble porté. Plusieurs règles sont à savoir lors de son utilisation sur route. En cas de contrôle routier, les autorités vérifierons les cartes grises du véhicule tracteur et de la remorque attelée. Seul le Permis B est nécessaire pour les remorques dont le PTAC (poids total autorisé en charge) ne dépasse pas 750kg. Il n'est d'ailleurs pas délivré de carte grise pour celles-ci. Si le PTAC de la remorque est supérieur à 750kg, une carte grise remorque est délivrée et le Permis B reste le seul exigé.

Le Permis E(B) est obligatoire si l'ensemble des PTAC (véhicule + remorque) dépasse 4250kg :

La formation pour obtenir le B96 est obligatoire si l'ensemble des PTAC (véhicule + remorque) est supérieur à 3500kg et inférieur à 4250kg.

Avant de prendre la route, contrôlez l'état des pneumatiques, des freins, des roulements et des feux et vérifiez le poids de la flèche (10% du poids du bateau). Sanglez le bateau afin de le plaquer sur la remorque. Sachez adapter votre conduite à cet ensemble plus sensible aux irrégularités de la route. Anticipez les freinages, augmentez les distances de sécurité et observez la route plus loin qu'à l'accoutumé. Bonne route.

R comme ridoir :

Le ridoir inox est utilisé pour régler (tendre) les nombreux câbles inox présent sur les voiliers.

R comme route :

La route est la direction de la trajectoire du navire en déplacement (et non de la direction de l'axe du navire) par rapport à la surface de l'eau (route surface) ou bien par rapport au fond (route fond). De la même manière, il existe sur l'eau une vitesse surface et une vitesse fond.

S comme scaphandre :

Le scaphandre désigne la panoplie métallique hermétiquement fermée, qui permet de travailler sous l'eau, de se déplacer en marchand sur les fonds. Cet équipement lesté (scaphandre lourd) est une véritable armure de travail dans lequel est assuré une circulation d'air qu'alimente une pompe à la surface. De nos jours, les plongeurs utilisent plutôt des équipements de type scaphandre autonome, leur permettant d'évoluer sous les eaux, sans lien avec la surface : bouteille de plongée, détendeur, combinaison néoprène & ceinture lestée...

S comme sécurité :

Un mot qu'il faut avoir à l'esprit lorsque l'on part en mer ! La sécurité commence par votre comportement, votre vigilance, puis elle est matérialisée par la présence d'un équipement de sécurité obligatoire à bord, qui diffère selon la longueur de votre bateau et la catégorie de navigation choisie et la région fréquentée. Avant de prendre la mer, prenez connaissance de la réglementation en vigueur : permis exigés, distances autorisées, signalisation portuaire, matériel obligatoire... La gendarmerie maritime veille au respect de ces règles. N'hésitez pas à vous informer auprès des professionnels du nautisme.

S comme serre câbles :                               

S comme signaux portuaire :

3 feux rouges : interdiction de passer

3 feux rouges à éclats : danger grave

3 feux verts : passage autorisé (trafic à sens unique)

1 feu blanc surmonté de 2 feux verts : passage autorisé (trafic à double sens)

1 feu blanc entre 2 feux verts : passage autorisé après avoir reçu autorisation

S comme sirène :

Un ravissant mythes marin...

S comme ski nautique :

Le ski nautique se pratique derrière différents types de bateaux, mais l'unité idéale se trouve être plutôt un bateau lourd poussé par un moteur puissant doté d'un couple important, qui offrira au skieur un large et profond sillon derrière le bateau ainsi qu'une vitesse régulière sans perte de régime. Bien que les motorisations in-bord soient très appréciés des skieurs confirmés, la pratique du ski nautique peut également se faire derrière des unités beaucoup plus légères, avec à l'extrême, un 30cv sur un pneumatique de 4,20m (avec skieur confirmé). Le ski nautique ce pratique sur plan d'eau calme, avec de préférence des personnes expérimentées, sur un bateau adapté à ce type de sport (carène en V, anneaux ou mât de ski) et arborant la flamme orange obligatoire. Le skieur doit être équipé d'un gilet et tracté par un navire occupé au minimum d'un pilote (assis face à la barre) et d'un co-pilote (assis face au skieur). Une vigilance toute particulière doit être appliquée par chacun.

S comme sondeur :

Le sondeur à éclats indiquait d'un simple point lumineux sur une échelle, la profondeur du fond marin rencontré sous la sonde. Le sondeur papier dessinait le profil du fond sur des rouleaux de papier que l'on pouvait conserver. De nos jours, les sondeurs ne sont plus à mouvement mécanique comme le sondeur à éclats ou à aiguille, mais électronique. Les échos envoyés par la sonde (ou les sondes) sont interprétés sur des écrans (parfois même en couleur) vidéo, LCD, TFT... & le dessin du fond est complété des échos poissons, ainsi que de multiple informations comme la température de l'eau, la distance des échos... Les sondeurs travaillent sur de multiples fréquences pour une sensibilité toujours plus poussée, jusqu'à matérialiser les thermoclines (couches de températures différentes des courants sous marin).

S comme stabilisateur :

     Le stabilisateur donne des ailes à votre moteur en augmentant la surface de travail de la plaque anti-cavitation pour augmenter ses performances. Résultats : une meilleur stabilité en navigation (pour les bateaux qui en manquaient), un déjaugeage plus facile & moins de risque à la cavitation. Des atouts qui entraînent un meilleur rendement & des économies de carburant. Facile à poser, il convient à tous types de coques semi planantes & plus . (bateaux aluminium, pneumatiques, bois, polyester). Appelé également hydraufoils.

S comme stern drive :

Stern drive est l'appellation de la transmission en Z inventée par Charles D. Strang et développée par Jim Wynne. Méconnu du grand public, Charles D. Strang, ingénieur en mécanique, est recruté par Carl Kiekhaefer, fondateur de Mercury, en juin 1951. Il devient son bras droit de 1951 à 1964, et s'implique dans des courses automobiles du Nascar, en gagnant trois championnats. Mercury remporte la une victoire sur son concurrent OMC. L'idée de reprendre les travaux du moteur mi hors-bord / mi inbord (sujet déjà exploré dans les années trente) fonctionne. Strang laisse alors Jim Wynne perfectionner ses travaux, et vendre le brevet à Volvo. Mais les dessins définitifs de l'Aquamatic Volvo, finalisés par les ingénieurs Suédois, seront réalisés avec les indispensables indications de Strang, désireux malgré tout de rester dans l'ombre pour conserver son poste chez Mercury. L'inventeur ne touchera pas d'argent de la licence obtenue par Wynne, et le secret ne serra dévoilé qu'à la disparition du patron de Mercury. En 1964, Charles ouvre son bureau de consultant, mais ses mérites parviennent aux oreilles de Ralph Evinrude qui l'engage en juin 1966 comme directeur de l'ingénierie maritime. En 1983, Ralph se retirant, il devient, après avoir gravit les échelons, président d'OMC. Sur son initiative, il supprime les divisions inutiles de la structure, développe le moteur hors-bord V8, le programme OMC Cobra et rachète, vers 1986, quelques fabricants de bateaux pour écouler sa production et résister à l'envahissement Japonais : Four Winns, Sunbird, Stratos, Loewe, et Bramco et plus tard, les vestiges de Chris Craft. Il suggère également d'acquérir un fabricant de remorque, afin de proposer au grand public une formule 'packaging' constituée d'un bateau, d'un moteur & d'une remorque, le tout étant conçus par le groupe OMC ! Mais le mauvais sort du marché mondial ne laissera pas le groupe rentré dans le vingt et unième siècle. L'épopée OMC prend fin en décembre 2000.  

T comme  Taquet :

Les taquets existent sous bien des formes. Taquet coinceur, taquet de pare-battage, c'est le taquet d'amarrage que l'on retrouve le plus souvent sur les unités. Sa forme en 'T' permet d'amarrer aisément le navire par une simple 'clé en huit' ou bien une 'boucle' à l'aide du cordage.

T comme  Taud :

Le taud est une housse toilée ou plastifiée servant à protéger le bateau. Le taud de mouillage, le taud de console (sur les coques open)...

T comme  Titanic :

Le célèbre paquebot Titanic dont le nom évoque l'un des plus tragique naufrage au monde revint à l'écran en 1997, lorsque James Cameron, réalisateur passionné de plongée sous-marine, met tout en oeuvre pour se rapprocher au plus près de l'épave mythique et dépense sans compter pour recueillir en images les secrets de cette gigantesque épave. Il serra ainsi utilisés un navire océanographique Russe, deux submersibles (Mir 1 & Mir 2) pour effectués douze plongées à très grande profondeur, puis le ROV, véhicule sous-marin télécommandé prendra le relais pour faire des prises de vues qui feront le tour de la terre au travers du film du même nom.

T comme  Tonneau :

Unité de volume utilisée pour estimer la jauge d'un navire, elle vaut 2,83 m³.

T comme  Trawler :

De l'Anglais 'chalutier', le Trawler est un type de navire de plaisance aisément reconnaissable à sa ligne caractéristique, qui privilégie le confort & les espaces intérieurs fonctionnels, pour vivre à bord.

U comme  Ulve:

L'Ulve est une algue marine de couleur verte, à thalle mince et ressemblant à des feuilles, que l'on appel plus couramment la laitue de mer.

V comme  VHF :

Very High Frequency (à très haute fréquence). Emetteur/récepteur dans la bande des 156 à 164 Mhz, (canaux exclusivement maritime) la VHF est apprécié en mer pour assurée une communication entre les navires, avec les services portuaire, mais également pour la sécurité de son canal de détresse, veillé dans le monde entier.Sur les VHF ASN (DSC), le message de détresse est automatiquement envoyé par l'appui d'un bouton caché par un volet (Finit le Mayday Mayday...sur le canal 16 dès 2004 !). Portables ou fixes, les VHF doivent être déclarées et utilisées avec un Certificat Restreint de Radio, délivré par l'Agence Nationale des Fréquences. Les VHF ont une portée de 5 Milles nautiques maxi en version portable de 1 à 5 watts, & de 20 Milles nautiques maxi, en version fixe de 25 watts, selon la hauteur d'installation et la longueur de l'antenne de chacune des stations.

V comme  Vive :

Délicieux petit poisson dans notre assiette, la vive (mesurant de 20 à 50cm) n'en est pas moins délicate à pêcher ! Ses épines dorsales venimeuses sont souvent redoutés des pêcheurs. En effet, la piqûre de vive demeure impressionnante car elle est douloureuse et enfle aussitôt. Il est prudent d'avoir à bord des comprimés de Célestamine (sur ordonnance médicale). L'idéal serrait de pouvoir retirer le venin aussitôt (certains pêcheurs utilisent sur le coup la brûlure de cigarette. Elle n'est pas la pour arranger vos souffrance mais évapore partiellement le venin ! ) Souvent caché dans le sable, la vive se pêche aussi sur nos côtes de la Manche... alors, sachez la reconnaître & prudence !

W comme Wichard :

Même dans le monde particulier du nautisme, il n'y a pas de nombreux termes commençant par cette lettre. Une marque cependant évoque particulièrement le milieu marin : Wichard. Fabriquant réputé dans l'accastillage inox, Wichard est présent dans nos rayons à Dieppe Nautic.

W comme Winch :

Z comme  Zodiac :

La marque mondialement reconnue du bateau pneumatique, Zodiac, à presque donné son nom à toutes les embarcations gonflables. Un rapport poids/puissance qui permet à ce type de bateau de pouvoir se contenter de petits moteurs pour réaliser des performances honorables dans des budgets raisonnables. Les atouts majeurs du bateau pneumatique dit 'Zodiac' sont reconnus : stabilité, capacité d'embarquement, coût de fabrication, stockage & faible poids... A découvrir dans nos rayons.